Le kinbaku est l’art d’attacher avec des cordes des personnes consentantes. Il en existe plusieurs applications et styles.
Le Dojo vise à développer un art et une discipline corporelle qui permettent de découvrir et d’explorer l’autre autant que soi-même, ce qui nous unit ou nous désunit… Sans oublier bien sûr les objectifs originels des cordes, à savoir le jeu entre les protagonistes et la recherche esthétique.
Le style pratiqué dans notre dojo est souvent décrit comme minimaliste et organique, basé sur le mouvement et l’adaptation.
Cet art corporel vise à explorer notre nature intérieure et à y trouver notre liberté, en utilisant des gestes purs et efficaces, dans un esprit d’exploration et de découverte de soi comme de l’autre.
Cinq éléments guident l’étude :
- Les fondements : les techniques de base, les conseils de sécurité et le travail du corps, en particulier la posture, l’ancrage et la neutralité, sont les fondements de notre pratique. En développant une compréhension approfondie de ces éléments, les pratiquants peuvent développer un style personnalisé et ainsi s’exprimer de manière unique.
- La fluidité ou la naissance de la créativité : à travers une manipulation intelligente du corps, une déconstruction des techniques de base, mais aussi une combinaison de celles-ci, les pratiquants sont invités à libérer leur créativité et à s’exprimer librement et naturellement.
- Le sens : donner du sens à sa pratique est important. Que ce soit en rapport à l’autre, à l’intimité, au relâchement et à l’évasion, à la primalité ou à l’exploration esthétique, des stratégies sont à mettre en place pour y arriver. La gestion du temps, de la respiration, de la vitesse ou encore l’introduction d’éléments nouveaux sont autant de composantes qui nous aident à donner du sens à notre pratique.
- L’influence : l’importance d’être ouvert à d’autres pratiques, à l’environnement, au contexte, à l’autre, au risque et à l’inconnu fait partie intégrante de cet art. L’intégration d’autres activités corporelles, artistiques et humaines est essentielle pour nourrir sa pratique.
- La pleine conscience ou le vide : l’absence comme la pleine présence de l’esprit dans une position de non-dualité, de liberté, d’harmonie et d’acceptation sont des principes essentiels de cet art. En étant présent au moment présent, en étant dans un souffle, une respiration, un flow, cet art permet de se libérer dans le corps comme dans l’esprit.
Pour atteindre cet objectif, la sensibilité, l’écoute et le dialogue sont des outils tout aussi essentiels et travaillés que l’hyper-concentration ou la discipline en elle-même.